Une sous-couche acoustique présente bien des avantages. Elle améliore le confort acoustique de l’habitat, apporte une plus-value au niveau thermique et lisse le sol pour en cacher ses défauts. Idéale pour une isolation phonique de qualité, on vous invite à découvrir la sous-couche acoustique.
Caractéristiques d’une sous-couche acoustique
Définition d’une sous-couche acoustique
Au vu de la réglementation acoustique en vigueur, il semble quasi impossible aujourd’hui de se passer d’une isolation phonique chez vous. Quand on sait à quel point la pollution sonore peut avoir une incidence sur le niveau de stress, la concentration, le sommeil et le bien être en général, il est important d’accorder du temps à la réflexion et au choix de ses solutions d’isolation. Une sous-couche acoustique sera indispensable si vos sols ne comportent aucune isolation et sont rigides comme un parquet ou du carrelage.
Une sous-couche acoustique est un revêtement qui viendra se poser entre votre revêtement de sol et le sol à proprement parler. Elle permet de faire barrière aux sons qui circulent entre les différentes pièces d’une maison. Elle est fabriquée à partir de matériaux isolants divers comme le caoutchouc ou encore du matériau composite et est constituée de plusieurs épaisseurs pour plus d’efficacité. Elle peut en outre permettre une isolation thermique.
Efficacité d’une sous-couche acoustique
En termes d’efficacité, les sous-couches acoustiques jouent le rôle d’absorbeur de sons et offrent de bonnes performances notamment sur les bruits d’impact. Elles permettent de réduire le niveau de décibels de 15 à 25dB. En ajoutant des couches pour rendre la sous-couche plus épaisse, on augmente son efficacité. Si la sous-couche est non résiliente, à savoir qu’elle gardera cette épaisseur dans la durée, elle prouvera être de bonne qualité. Les autres points positifs d’une sous-couche acoustique sont tout d’abord, qu’elle sert également d’isolation thermique. Elle permet en outre, sur un sol non lisse ou comportant des défauts, de les cacher.
Sachez cependant que si votre sol comporte déjà un revêtement souple type moquette avec une couche en liège par exemple, une sous-couche acoustique ne sera pas nécessaire. Il est également important de savoir qu’à chaque sol, correspond un type de sous-couche. Faites le bon choix en vous aidant des conseils avisés d’un professionnel. La NRA 2000, la règlementation en vigueur pour l’isolation phonique, impose une isolation globale au niveau des sols et des parois. Le seuil est de 65 dB.
Mise en oeuvre d’une sous-couche acoustique
Choisir sa sous-couche acoustique
Il n’existe pas de sous-couche acoustique standard. Le choix de cette dernière dépend de la surface concernée, du niveau d’isolation requis et de ce que l’on recherche. La majorité des sous-couches acoustiques sont composées de caoutchouc, matériau dont les propriétés absorbantes ne sont plus à prouver. D’autres sont fabriquées avec des produits isolants tel du polystyrène ou encore du vinyle. Les performances sont mesurées en décibels et dépendent de l’épaisseur. Compte tenu du fait qu’il est possible d’accumuler les couches pour plus d’efficacité, les performances sont variables.
Les sous-couches acoustiques se présentent en rouleaux, faciles à poser avec de la colle. Il existe également des formes en plaques qui seront adaptées aux sols.
Installation et matériaux d’une sous-couche acoustique
Le principe de la sous-couche est d’être posée avant le revêtement de sol, quel qu’il soit. En général sous forme de plaques ou de rouleaux, l‘installation est relativement facile puisqu’il suffira de coller les éléments directement sur le sol. Le liège est un choix judicieux car ce produit permet à la fois une isolation phonique et thermique. C’est, de plus, un matériau écologique, léger et qui résiste aux moisissures. Les plaques de liège se collent à même le sol. La mousse également offre de très bonnes performances en isolation acoustique. Hydrophobe et léger, il est facile à poser et se maintient bien dans le temps. Autre matériau intéressant, l’aluminium est dense et permet de réduire considérablement la résonance.
Le prix varie selon le matériau et l’épaisseur. Il faut compter en moyenne une dizaine d’euros le m².